Abstract
Est-il possible de penser l'histoire sans répéter la thèse hégélienne de la fin de l'histoire et sans aboutir au scepticisme sous sa forme dominante aujourd'hui qui est le relativisme ? Les textes réunis dans le présent ouvrage se confrontent. Chacun à sa manière à cette préoccupation fondamentale de la pensée contemporaine. Rédigés entre 1993 et 2002, ils se suivent dans un ordre qui n'est pas chronologique mais thématique. Partant d'une discussion de la philosophie hégélienne de l'histoire, ils conduisent à une réflexion sur la relation entre l'histoire de la philosophie et l'innovation en philosophie. Chemin faisant, ils s'interrogent sur le rôle de la philosophie dans l'histoire et pointent vers le thème de l'engagement qui constitue le principal défi auquel se heurte l'individu philosophe.