Iivre une série de réflexions sur le sort des textes lié à la survie d'un unique témoin, sur ce que serait la mutilation de nos connaissances si telle ou telle source avait disparu, sur le certain degré de logique dans la survie d'oeuvres très apréciées ou la disparition d'auteurs obscurs, sur le rôle du hasard. Il appuie sa réflexion sur un grand nombre d'exemples concernant des oeuvrea classiques majeures, sur des sources historiques de l'antiquité grecque et latine. Il conclut par une mise en garde contre l'«illusion documentaire» qu'une réflexion plus poussée sur les hasards de la transmissione des manuscrits et de nos connaissances permettrait de corriger